Chapitre 3: le métier de manageur
Partie 1: les niveaux du management
Le terme « manager » désigne le directeur général d’un grand groupe de distribution ou un responsable d’équipe dans une UC. Ce qui les désigne, c’est le niveau auquel s’exerce leur management. 1.1 le management stratégique
- A pour fonctions, la direction de l’UC ou du réseau d’UC
- Il est pris en charge par la direction générale (groupe de personnes comprenant le directeur général, ses adjoints éventuels et les directeurs)
- Il définit et fait évoluer les stratégies de l’entreprise et déduit les objectifs, les moyens nécessaires et la meilleure organisation pour les atteindre.
- Ces manager son attentifs à la rentabilité de l’exploitation et sa trésorerie, et veillent à satisfaire les actionnaires ou propriétaires de l’entreprise.
- Il est assuré par les responsables de magasin, les responsables d’agence et les managers d’équipe
- Il permet d’atteindre les objectifs fixés par la hiérarchie pour son UC
- Il anime et organise son équipe : c’est un meneur d’homme
Partie 2: les missions du manager
2.1 La gestion de l’UC - le manager d’UC gère un centre de profit et est responsable du compte d’exploitation de son Unité.
- Il suit régulièrement l’évolution des ventes et des charges courantes liées à l’exploitation et évalue les performances commerciales, et parfois financières de son UC
- Il est le garant des objectifs économique et commerciaux de son UC qu’il ait participé ou non à leur détermination
- Dans les UC disposant d’une large autonomie, le manager peut assurer la gestion prévisionnelle et la gestion des équipements de l’UC. dans les UC intégrées à un réseau et disposant de peu d’autonomie, les budgets sont fixés par la direction du groupe.
Il doit tout mettre en œuvre pour : Souder l’équipe
- Créer un climat positif
- Stimuler l’engagement de chacun
- Développer le professionnalisme et les performances
- En pratiquant le dialogue et l’écoute active, en étant lui-même animé du réel désir ses collaborateurs à progresser
2.3 La conduite des changements
Le manager opérationnel ne doit pas seulement savoir animer une équipe et atteindre des résultats, il doit aussi faire évoluer ses collaborateurs et les préparer aux évolutions de l’environnement et aux changements touchant l’entreprise
Partie 3: les savoir-faire du manager
3.1 Transmettre la force d’agir ensemble Le manager d’une UC doit inciter ses collaborateurs à mobiliser toute leur énergie et leurs compétences pour réussir dans leurs missions individuelles et collectives. Il peut y parvenir en :
- Leur communiquant sa passion et son enthousiasme
- Gérant la complémentarité des individus
- Développant un sentiment d’appartenance
Le manager opérationnel doit savoir déléguer certaines responsabilités à ses collaborateurs les plus expérimentés ou les plus compétents pour les inciter à devenir réactifs et plus performants.
3.3 Faire preuve d’une autorité bienveillante et solidaire
- Se montrer ferme sans être égressif
- Édicter des règles et les faire appliquer
- Offrir un réel soutien à ses collaborateurs face aux difficultés et reconnaître le droit à l’erreur
- Laisser s’exprimer ses salariés et recueillir leurs suggestions et préconisation pour favoriser l’esprit d’ouverture
- Transmettre rapidement les informations utiles à ses équipiers et notamment les tenir informés de la progression des objectifs afin de les stimuler si nécessaire
3.5 Savoir gérer son temps
Le mangeur doit savoir optimiser son temps de travail pour régler rapidement les taches essentielles et garder du temps disponible pour la réflexion et l’écoute de ses collaborateurs. Il doit :
Le mangeur doit savoir optimiser son temps de travail pour régler rapidement les taches essentielles et garder du temps disponible pour la réflexion et l’écoute de ses collaborateurs. Il doit :
- Évaluer correctement le degré d’urgence, d’importance et de difficulté des taches à effectuer et traiter d’abord les taches les plus complexes
- Veiller à ne pas se laisser importuner trop souvent
- Gérer correctement ses courriers et e-mail
Parties 4: Les styles de managements
Le comportement du mangeur à l’égard des membres de son UC traduit un certain style de management. Il dépend de ses traits de caractère, mais aussi des objectifs recherchés.
Il est fonction également des attentes des salariés.
Il existe plusieurs théories sur les styles de managements qui diffèrent selon que l’on s’attache plutôt au comportement, aux capacités des employés ou à leur degré de maturité.
4.1 Le management en fonction de la personnalité du leader
La 1ère approche distingue 3 modes d’exercices du leadership ayant des répercussions sur le climat social et le comportement du groupe (travaux de K. Lewin (1890 – 1947)) :
- Le management autoritaire : Exerce une forte pression sur ses employés et très directif
- Le management démocratique : Encourage la participation au sein de son équipe et favorise progressivement l’autonomie des individus dans leur travail
- Le management laxiste : Intervient le moins possible dans les activités du groupe et laisse les individus faire ce qu’ils veulent.
La 2nd approche prend en compte la personnalité des salariés et distingue 2 conceptions de l’homme au travail, qui instruisent 2 styles de management différenciés (Douglas McGregor (1906 – 1964)) :
- Les individus de la théorie X : Ils n’aiment pas travailler. Ils refusent les initiatives, les responsabilités, les changements. Ils ont donc besoin d’être très encadrés, contrôlés et sanctionnés en cas de défaillance
- Les individus le la théorie Y : Ils n’ont pas d’aversion pour le travail. Pour s’impliquer dans leur unité, ils ont besoin d’être responsabilisés et récompensés à la mesure de leurs efforts.
De nos jours, pour être efficace, le manager opérationnel doit savoir adapter son style de management en fonction de chacun de ses collaborateurs et tenir compte de leur métier, de leur personnalité, de leur expérience et de leurs facteurs de motivation :
- Il sera très directif avec un salarié débutant
- Face à un salarié un peu plus expérimentale mais ayant encore besoin de soutien, il pratiquera un accompagnent individualité
- Face à un salarié expérimentale mais manquant encore de confiance en lui, il restera à l’écoute
- Il pratiquera la délégation avec un salarié compétent et confiant.
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