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Chapitre 8: Les Investissements et Leur Rentabilité

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1. La Décision d’Investir La décision d’investir peut résulter de plusieurs facteurs : la réponse à une demande, la recherche d’un profil, la faiblesse des taux d’intérêt, etc. Un investissement est porteur d’opportunités mes il s’accompagne aussi de contraintes. 1.1 Les Contraintes financières 1.1.1 La rentabilité La rentabilité s’apprécie au travers de : La Valeur Actuelle Nette, VAN, qui mesure la création de valeur engrangée par l’investissement  Le Taux Interne de Rentabilité, TIR, qui mesure le taux de rentabilité de l’investissement 1.1.2 Les coûts induits De nombreux éléments vont aussi entrer en compte dans le choix d’investir. Il faut par exemple rajouter le coup des désinstallations de l’ancien matériel, le coup de non utilisation ou de non exploitation d’un point de vente lors de travaux, coût de formation, de reclassement, etc. 1.2 Les Autres Contraintes L’investissement doit aussi être restitué dans la pyramide groupe/filiale/Unité Commercial, qui va

Chapitre 7: Le financement des Investissements

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1. L’investissement 1.1 La Notion d’Investissement Pour mener à bien son activité, l’Unité Commerciale doit effectuer certaines opérations d’investissement. Il s’agit de l’acquisition de biens qui resteront durablement dans l’entreprise et qui figureront à l’actif immobilisé. En comptabilité l’investissement s’appelle immobilisations. L’immobilisation est achetée par l’entreprise car elle va lui procurer des avantages économique futurs, c’est-à-dire la possibilité de contribuer à des flux de trésorerie au bénéfice de l’Unité Commerciale. (Il faut donc évaluer la rentabilité de l’investissement) 1.2 Caractéristique d’un Investissement L’investissement (coût certain pour l’Unité Commerciale) doit procurer des recettes (incertaines) supérieures au montant du coût initial. Cette recette moins les dépenses = cash-flows, c’est-à-dire la marge brute d’autofinancement. Les cash-flows sont calculés tous les ans Le critère du durée : le bien doit être utilisé pendant une durée supérieu

Chapitre 12 : L’évaluation et la valorisation de l’équipe commercial

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L’évaluation (ou appréciation), valorisation et formation sont essentielles. Elle font partie des missions du manager et ne doivent pas être perçue comme des corvées administratives mais comme des outils de motivation et de progrès. 1. L’évaluation des collaborateurs 1.1 Pourquoi évaluer les collaborateurs ? Evaluer les performances individuelles  Faire l’état des compétences  Estimer les besoins individuels  Mensurer les motivations individuelles  Identifier les mobilités internes  Estimer les adéquations actuelles aux postes futures  Tout cela fait partie la GPEC, et permet de faire un diagnostic sur le potentiel et d’identifier les points forts et points faible. Par la suite, elle amènera des axes de progrès et action à mettre en œuvre pour optimiser le potentiel. 1.2 Les techniques d’évaluation 1.2.1 L’entretien individuel d’évaluation C’est la pratique la plus fréquente dans les entreprises, elle met en présence un collaborateur et son supérieur hiérarchique

Chapitre 14 : Le choix d'un mode de financement

1. Le financement propre à l’entreprise 1.1 Les apports des propriétaires 1.1.1 L’apport de capital par les associés À la création de l’entreprise (on constitue le capital) Au cours de la vie de l’entreprise (on augmente le capital)  1.1.2 Le capital social joue un double rôle D'une part, il forme une ressource permettant de financer les investissements. D'autres part, il constitue une garantie pour les prêteurs. 1.2 L’autofinancement 1.2.1 Lors de son financement L’entreprise encaisse des produits (d’exploitation, financier et exceptionnel). En contrepartie elle doit payer des charges. La différence entre les produits encaissables et les produits décaissables constituent la capacité d’autofinancement (CAF). Cette capacité dégagée par entreprise est utilisée pour payer les dividendes, financer les investissements et le BFR, rembourser les emprunts ou améliorer la trésorerie. 1.2.2 Cette source de financement stable Elle présente des avantages sui

Chapitre 13 : L'estimation des besoins de financement

1. Les différents besoins de financement 1.1 Les besoins liés aux investissements À sa création, l'entreprise doit se procurer un ensemble de biens dont la durée de vie est souvent longue : fond de commerce, terrain, construction, matériel... De même, pour assurer sa pérennité et sa croissance, l'entreprise doit, au cours de son existence, réaliser des investissements. 1.1.1 Investissements matériels Les investissements matériels correspondent à des dépenses d’acquisition de bien d'équipements destinés à la production. Ces investissements répondre à différents objectifs. On distingue ainsi : La constitution du potentiel de production (à la création)  Les investissements de capacité destinés à accroître la production  Les investissements de remplacement pour maintenir la capacité de production  Les investissements de productivité ou de modernisation pour rendre la production plus efficace 1.1.2 Investissements immatériels Elle concerne les dépen

Chapitre 12 : Le management des connaissances

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1. Les enjeux du management des connaissances 1.1 Les composantes du management des connaissances Une donnée est fait observer de manière neutre et objective. L’information est un ensemble de données porteur de sens pour celui qui la détient. Lors ce que l’information acquiert de la valeur, elle devient connaissance. On distingue 2 types de connaissances : Le management des connaissances ou KM (Knowledge management) recouvre l’ensemble des pratiques permettant de révéler, de favoriser, de conserver et de diffuser en interne les savoirs et savoir-faire clés des salariés. Il s’agit de favoriser l’apprentissage et les échanges de pratiques afin de développer l’intelligence collective. KM : consiste à organiser l’échange et le partage des informations et des connaissances, pour rendre l’entreprise plus performante. 1.2 L’intérêt de la mise en place du management des connaissances 1.2.1 Au niveau opérationnel Permettre une réactivité plus grandes faces turbulences de l’environne

TH5: Chapitre 11 : La responsabilité du fait des produits défectueux

1 Le domaine de la responsabilité du fait des produits défectueux A. Le producteur responsable Pour le Code civil, le responsable du fait des produits défectueux est le producteur. Toutefois, le terme s’entend au sens large. En effet, la loi ne renvoie pas seulement au fabricant du produit, mais également à diverses personnes intervenant dans le processus de production. Certaines d’entre elles sont assimilées par la loi au producteur stricto sensu : celui qui vend le produit sous sa marque ou sous son nom, celui qui l’importe en Europe et, si le producteur ne peut pas être identifié, le vendeur, le loueur ou tout autre fournisseur professionnel. D’autres personnes sont tenues à cette responsabilité : celles qui produisent une matière première ou un composant entrant dans la fabrication du produit. En résumé, la responsabilité pèse sur tous les professionnels ayant concouru à mettre le produit défectueux sur le marché. Cependant, le vendeur ou le loueur désirant se libér